Le lait maternel et ses avantages
À la naissance, la composition du lait maternel correspond en qualités aux nécessités spécifiques du nourrisson. Développée en cours de gestation maternelle, la lactation des seins s'enclenche dès la naissance du petit. Sous les tétées du sein ou l'extraction régulière du lait, la lactation se continue aussi longtemps que la stimulation des seins reste effective.
Le lait maternel répond naturellement (digestion facile, apport d'énergie optimal) à l'alimentation exclusive des six premiers mois de vie du nouveau-né, à terme et en santé. La tétée et la combinaison du lait maternel comblent les besoins nutritifs, immunologiques et affectifs liés à la croissance optimale des mutations du nourrisson.
L'allaitement maternel assiste le développement neurologique et les défenses immunitaires de l'enfant et confère une défense additionnelle contre les infections gastro-intestinales.
Par ailleurs, l'allaitement maternel diminue le risque d'allergies primaires chez l'enfant, sauf peut-être pour les enfants prédisposés aux allergies. Le risque d'asthme, de rhinite allergique et d'allergie aux protéines de lait de vache augmenterait en l'absence d'allaitement, tout comme le risque infectieux.
Dans les pays dits développés, un allaitement de plus de 4 mois diminue le risque d'infections respiratoires sévères nécessitant une hospitalisation, et plus encore dans les pays dits en développement.
S'il dure plus de 4 mois, l'allaitement diminuerait aussi les risques de pathologie digestive (moindre risque de diarrhée et d'hospitalisations pour ce motif). Il semble aussi diminuer le risque d'obésité, mais cela reste discuté. Il semble également réduire la fréquence des diabètes de type 1 et 2 chez les enfants ayant eu un allaitement de plus de 4 mois.
D'autre part, les selles seraient moins acides, ce qui limiterait l'érythème fessier.
De façon générale, chez le nouveau-né de petite taille (moins de 2 500 g), l'allaitement maternel améliorerait la croissance et le développement cérébral.
